La source du Par a longtemps attendu d’être exploitée par un établissement thermal. L’idée avait émergé dès 1787 chez les délégués de l’élection de Saint-Flour, mais rien n’éclot avant 1824. C’est en effet au XIXe siècle que se développe, avec l’hydrophilie et le thermalisme, l’intérêt des scientifiques pour Chaudes-Aigues. L’installation du thermalisme se fait alors petit à petit : Augustin Felgères fait le premier pas, en construisant un établissement autour d’une ancienne piscine taillée dans la roche qu’il restaure. Malgré les multiples agrandissements et embellissements qu’il réalise, il semble que son établissement soit peu adapté pour recevoir de nombreux curistes. |
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En 1848, les cures sont dispensées dans trois établissements privés : Felgères, le plus important, Clavières et Abrial. En 1861, dans son Guide, Henri Durif estime que Chaudes-Aigues reçoit environ 1000 baigneurs par an, la plupart cantaliens et d’origine modeste. Les eaux les plus chaudes d’Europe devraient pourtant attirer un public plus large, dans cette période faste du thermalisme ! Le problème est rapidement identifié : il faut construire un établissement moderne, qui sera capable d’accueillir des curistes nombreux et de satisfaire aux exigences de toutes les classes sociales. La solution en revanche se fera attendre de longues années. Au début du XXè, Jean Ginisty devient propriétaire de l’établissement Abrial et lui donne son nom |
En 1934, la société Febvret-Virolleau prend en charge le seul Etablissement thermal et en construit un plus moderne qui prend le nom de « Thermes du Par ». En 1964, Georges Pompidou inaugure l’établissement thermal agrandi et rénové En 1981, une nouvelle unité, Les Thermes du Ban est construite Le 24 Juillet 2009, le Centre Thermal Caleden est inauguré. Bâtiment associant la lauze et le bois, il joue la carte du bien-être avec mise en scène de l’eau : cascades, toiture d’eau, fontaines, jacuzzi… |